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Tout savoir sur l’épargne bancaire

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Le fait d’épargner de l’argent consiste à mettre de côté une somme en vue de la faire fructifier. Quelle que soit votre motivation pour épargner (constitution d’un capital, épargne de précaution, protection de vos proches…), toutes les banques proposent aujourd’hui plusieurs produits : livrets, actions, obligations, OPCVM ou encore contrats d’assurance-vie.

L'épargne bancaire
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Le choix du produit d’épargne bancaire auquel vous souscrivez doit à la fois se faire en fonction de vos besoins et du niveau de risques que vous souhaitez prendre. Focus.

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Les placements sans risques : l’épargne réglementée et défiscalisée

Si votre volonté d’épargner est motivée par l’absence de risque, choisissez l’ouverture d’un compte ou livret réglementé.

Ce produit, dont les conditions de fonctionnement (rémunération, fiscalité, plafonds…) sont fixées par l’Etat est distribué par toutes les banques. Toutefois, il faut savoir que le côté « sans risque » de ce type de placement a pour corollaire direct une rémunération faible.

Si vous optez pour un livret réglementé, vous obtiendrez en plus de la sécurité du placement, une fiscalité potentiellement très avantageuse. Ainsi :

Les livrets A, Bleu et le LDD sont des placements sûrs. Ils vous permettent de disposer des fonds librement mais leur inconvénient principal reste leur taux de rémunération très faible (0,75 % depuis le 1er aout 2015).

  • Le livret d’épargne populaire (LEP) disponible sous condition de ressources, est également exonéré d’impôts et de prélèvements sociaux. Son taux d’intérêt annuel est de 1,25 %.
  • Le livret Jeune est exclusivement destiné aux personnes âgées de 12 à 25 ans. Exonéré d’impôts et de prélèvements sociaux, le taux du livret Jeune est fixé librement par les banques mais il ne peut pas être inférieur au taux du livret A, soit 0,75 %.

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  • Le plan d’épargne logement (PEL) est une épargne bloquée pour une durée de 4 ans minimum et de 10 ans maximum. Exonéré d’impôts sur le revenu (jusqu’à la veille de la 12e année), le PEL est soumis aux prélèvements sociaux. Son taux d’intérêt était de 2 % depuis le 1er février 2015 auquel s’ajoute une prime d’Etat. Ce taux a été revu à la baisse le 1er février 2016, il est passé de 2 % à 1,5 %.
  • Le compte épargne logement (CEL) est comme le PEL, exonéré d’impôts mais soumis aux prélèvements sociaux. Sa rémunération se compose également d’un taux d’intérêt (de 0,50 %) et d’une prime d’Etat.
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Conseil billet de banque

Pour la constitution d’une épargne de précaution, l’ouverture d’un ou de plusieurs livrets décrits ci-dessus est une option prudente. Attention toutefois, vous ne pouvez ouvrir qu’un seul type de livret par personne.

Les comptes et livrets bancaires non réglementés

Aux côtés des livrets réglementés, les banques proposent aussi des livrets bancaires. La particularité de ces produits d’épargne est qu’ils sont soumis à l’impôt.

  • Le compte à terme (CAT) est une épargne bloquée pendant une durée déterminée contractuellement avec la banque. Le taux de rémunération du CAT peut être fixe, progressif ou variable. Il est soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux.

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  • Le compte sur livret bancaire et livret B : alors que le livret B n’est distribué que par la Banque Postale et la Caisse d’Epargne, un équivalent au livret B existe dans toutes les banques : le compte sur livret (CSL). A la différence des livrets réglementés, ceux-ci n’ont pas de plafonds de dépôt, leurs taux de rémunération varient selon les banques et ils sont soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux.
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Conseil billet de banque

Lorsque vous dépassez le plafond d’un livret réglementé, il peut être utile de songer à l’ouverture d’un livret bancaire pour vous constituer une épargne complémentaire. Attention cependant, les taux des CSL sont exprimés en brut et ils laissent ainsi parfois miroiter des gains importants, méfiez-vous ! Vous devrez non seulement payer des impôts et des prélèvements sociaux sur ces gains mais également veiller à la durée de l’offre à taux boosté des super livrets, généralement limitée à quelques mois.

Les placements financiers plus risqués

Pour les épargnants souhaitant prendre plus de risques et désireux de faire fructifier leurs gains de façon plus conséquente, il est possible de souscrire :

  • Des actions : c’est-à-dire des parts du capital d’une société, soumises aux fluctuations du cours de la Bourse.
  • Des obligations : c’est-à-dire des titres de créance émis par des sociétés, par l’Etat ou par une collectivité publique.

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  • Un plan épargne en actions (PEA) : il permet de gérer un portefeuille d’actions (titres et OPCVM de sociétés européennes seulement) tout en bénéficiaient sous conditions d’une fiscalité avantageuse sur les gains (exonéré d’impôts mais soumis aux prélèvements sociaux
  • Une assurance-vie : elle permet de se constituer un capital en offrant la possibilité de sécuriser ses gains (fonds en euros), de les dynamiser (unités de compte) ou de combiner sécurité et rendement (contrat multi supports).
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Conseil billet de banque

Ces placements sont plus risqués mais potentiellement bien plus rémunérateurs que les autres.

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