Crédit immobilier : le refus de prêt
Les banques sont exigeantes dans l’octroi d’un crédit immobilier. Si on refuse votre demande de prêt, c’est que vous n’apportez pas les garanties demandées, mais c’est aussi un signal à prendre en compte avant de revoir votre dossier pour le présenter à un autre organisme. Explications.
Quelles sont les raisons d’un refus de prêt ?
Quand vous demandez un prêt à une banque, votre dossier est examiné pour évaluer le risque que vous représentez. D’autant plus pour un crédit immobilier qui engage souvent une durée longue et des sommes importantes.
Un risque élevé implique en général un taux d’intérêt supérieur, voire un refus de financement en fonction de certains critères :
- Votre capacité de remboursement totale, définie par :
- Votre taux d’endettement, le crédit doit être inférieur à 33 % de vos revenus
- Le cumul de vos charges
- La tenue de votre compte sur les 3 derniers mois, notamment en cas de :
- Rejets de prélèvements ou chèques impayés
- Découverts bancaires réguliers
- Inscription au fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP)
- Une situation de surendettement :
- Multiples crédits à la consommation
- Plusieurs crédits regroupés
Certains établissements ont durci leur politique de prêt dans certains cas :
- Manque de stabilité professionnelle, par exemple si vous êtes intérimaire ou en contrat à durée déterminée (CDD)
- Si votre patrimoine est jugé insuffisant, notamment si vous n’êtes pas propriétaire de votre résidence principale
- Si votre demande concerne un projet d’investissement locatif, souvent peu soutenu par les banques
Les organismes spécialisés sont souvent plus chers que les banques de réseau, mais ils sont plus souples et permettent généralement d’emprunter sur une durée plus longue.
Que faire en cas de refus de prêt ?
En cas de refus, la banque n’a pas à se justifier, mais n’hésitez pas à solliciter votre interlocuteur pour obtenir un retour précis qui vous permettra de revoir le dossier de financement, en vue :
- D’une seconde présentation, ou
- D’une candidature auprès d’un autre organisme
Selon la situation, vous pouvez agir sur les leviers suivants :
- Compléter votre apport personnel, avec :
- Un soutien familial
- Un prêt à taux zéro (PTZ+) dans le cadre d’un premier achat
- Un prêt d’accession sociale (PAS) ou un prêt conventionné avec un organisme partenaire
- Un prêt action logement

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- Vous engager pour une durée de remboursement supérieure, si l’établissement prêteur le permet
- Opter pour un crédit immobilier à taux variable, dont l’indice est revu périodiquement
- S’appuyer sur un courtier professionnel qui pourra vous conseiller et vous faire bénéficier de son réseau

Conseil billet de banque
Vous risquez des pénalités si votre demande de prêt échoue au stade du compromis de vente, sauf si vous avez inclus une clause suspensive de non obtention de crédit qui permet d’annuler l’achat sans frais en cas d’échec de financement.