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Pourquoi LCL annonce à son tour la fermeture d’agences bancaires ?

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Après BNP Paribas et la Société Générale, c’est au tour de LCL d’annoncer une restructuration de son réseau d’agences. Des décisions en chaîne qui s’expliquent par la désertion des banques et la montée en puissance des applications et autre outils digitaux pour gérer ses comptes.

Fermeture d'agences
Fermeture d'agences
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LCL, filiale du Crédit Agricole, a annoncé le 10 mars 2016 la « reconfiguration d’agences » en raison de leur baisse de fréquentation. Cette annonce fait suite à celle de la Société Générale qui dévoilait la veille la suppression de 550 postes d’ici 5 ans ; suppressions qui s’ajoutent aux 2 000 précédemment annoncées.

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240 agences en moins d’ici 2020

« Aujourd’hui, notre réseau compte un peu plus de 1 880 agences. Nous allons regrouper nos forces au sein de grosses agences dans toutes les grandes villes en région. Au final, il nous restera 1 640 agences en 2020 », précise LCL. C’est donc presque 13 % de son réseau qui va disparaître.

LCL supprimerait à terme entre 350 et 400 emplois, selon Philippe Kernivinen, délégué Force Ouvrière. Mais la banque se défend de tout plan social. « On dément ces chiffres parce qu’il n’y a pas encore de projection précise à ce stade », explique la porte-parole du groupe. La transition se fera « en douceur », selon Michel Mathieu, directeur général adjoint de Crédit Agricole SA, soit « sans licenciement ». La banque compte en effet privilégier le non remplacement des salariés partant à la retraite pour réduire progressivement ses effectifs.

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Alors là, vous vous interrogez probablement. « Quoi ! La situation financière de LCL est si catastrophique qu’elle aussi supprime des emplois ». Et non, même si son résultat net est en recul de 3,5 % sur un an, il atteint tout de même 565 millions d’euros en 2015. En fait LCL cherche principalement à s’adapter à ses clients qui se déplacent de moins en moins en agence.

Concrètement, les fermetures toucheront principalement les agences dites « secondaires », c’est à dire celles qui emploient 2 ou 3 salariés.

Des clients plus autonomes et des conseillers experts

C’est une annonce de plus qui confirme une transformation profonde du fonctionnement de la banque de détail : celle de la digitalisation de la banque et de la spécialisation des agences.

Rappelez-vous, la Société Générale a annoncé en novembre dernier un vaste plan de restructuration. Il prévoit non seulement la fermeture de 400 agences et la suppression de 2 000 postes, mais aussi d’investir 1,5 milliard d’euros dans le digital d’ici 2020.

A cela, s’ajoute également une refonte de l’agence et de son organisation. L’agence du futur sera spécialisée et les conseillers Société Générale deviendront des experts en épargne et en crédit.

Heureusement ! Car maintenant, les outils de banque à distance nous permettent de faire de chez nous les opérations bancaires quotidiennes comme les virements et la gestion de nos comptes. Par contre quand il s’agit de faire un prêt immobilier ou de se renseigner sur l’assurance-vie, on a souvent besoin d’être aiguillé.

 

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Outre-manche, la digitalisation, poussée par l’essor fulgurant des banques en ligne, est également en marche mais à un degré nettement supérieur. RBS a ainsi annoncé cette semaine la sortie d’ici la fin de l’année de son robot-conseiller. Baptisé Luvo, il sera capable de répondre à des questions simples comme la démarche à suivre en cas de vol de votre carte bancaire. Il permettra aux conseillers de se concentrer sur le conseil financier et le crédit.

Alors finalement, la montée en expertise des agences et le développement d’outils numériques s’annoncent plutôt bénéfiques pour les clients ; ces transformations correspondant à notre nouvel usage de la banque.

 

 

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